Chirurgie du genou :
prise en charge de la gonarthrose à Paris 16e
Des solutions existent pour soulager l’arthrose du genou et ralentir son développement. Pour un traitement médical ou une chirurgie du genou, la Clinique de l’Arthrose vous ouvre ses portes. Bénéficiez de l’expertise de nos chirurgiens du genou à Paris 16e.
Qu’est-ce que l’arthrose du genou ?
L’arthrose du genou, c’est le phénomène naturel qui résulte de l’usure des articulations. En effet, à l’intérieur d’une articulation, comme le genou, l’os est revêtu d’une sorte de peinture épaisse, appelée cartilage. Ce cartilage est une peinture anti frottement qui permet à l’articulation de bouger de façon souple et fluide.
Cette peinture peut s’user, sous l’effet du temps, mais aussi du sport ou de traumatismes. C’est ce qu’on appelle l’arthrose. La peinture s’écaille et des microfragments tombent dans le genou et entretiennent l’inflammation et accélèrent l’usure du genou. L’arthrose devient alors un cercle vicieux qu’il faut enrayer.
Lorsque le genou est douloureux à cause de l’arthrose, cela devient pathologique.
Qu’est-ce qui provoque l’arthrose ?
L’arthrose est un phénomène normal qui peut être aggravé ou accéléré par de nombreuses causes :
Surpoids ou obésité.
Déformations axiales des membres inférieurs : genu valgum ou genu varum.
Traumatismes répétés (excès de sport, exposition professionnelle…).
Traumatismes aigus : une fracture du genou provoque très fréquemment des lésions d’arthrose quelques années après le traumatisme.
Instabilité chronique : une rupture du ligament croisé mal réparée, une fissure méniscale mal cicatrisée sont des facteurs de risque d’aggravation arthrosique. De même, une rotule instable peut engendrer une arthrose de la rotule (ou arthrose fémoro-patellaire).
Facteurs génétiques (de l’arthrose chez un parent ou un grand-parent).
Comment évolue l’arthrose du genou ?
L’arthrose évolue sur de nombreuses années. Au début, l’arthrose évolue de manière insidieuse, asymptomatique et peut le rester très longtemps. Le médecin entraîné, verra sur des radios, la diminution de l’épaisseur du cartilage. Des signes indirects peuvent également renseigner sur l’évolution :
- Ostéophytes : ces constructions osseuses également appelées « becs-de-perroquet », sont très spécifiques de l’arthrose. Ils peuvent parfois occasionner des conflits douloureux nécessitant leur ablation (rarement) ;
- Géodes : sortes de petits kystes dans l’os, les géodes sont typiques de l’arthrose ;
- Ostéocondensation : sous l’effet des contraintes importantes liées à l’usure du cartilage, l’os durcit et devient très dur. On parle de condensation osseuse.
Dans le temps, l’articulation touchée devient d’abord légèrement douloureuse lors d’efforts sportifs. Progressivement, la douleur est plus fréquente, même lors d’efforts moins intenses. Ensuite, les douleurs peuvent parfois se manifester au moindre effort. La marche devient alors douloureuse, voire impossible, plus de quelques minutes.
Généralement, à ce stade, l’arthrose peut également évoluer par poussées inflammatoires très douloureuses. L’articulation gonfle : c’est un épanchement de synovie.
Lorsque l’arthrose est évoluée, l’articulation se raidit progressivement. Parfois, le genou reste un peu bloqué en flexion. On parle de flexum. De même, l’articulation peut se déformer. Par exemple, les jambes peuvent devenir très arquées alors qu’elles ne l’étaient qu’un peu (genu varum) ou au contraire, s'orienter en forme de X (genu valgum).
Peut-on guérir l’arthrose ?
Au stade actuel de la médecine, AUCUN TRAITEMENT NE PEUT RÉGÉNÉRER LE CARTILAGE. Tout au mieux, peut-on remplacer des zones abîmées lorsqu’il s’agit d’une lésion localisée. On ne parle pas d’arthrose à ce moment-là, mais de lésion ostéochondrale (qui touche l’os et le cartilage).
En revanche, il est possible de ralentir l’évolution de l’arthrose. L’objectif est donc de repérer les premiers signes d’arthrose afin de mettre en place une stratégie personnalisée pour chaque patient, afin d’éviter d’en arriver aux stades ultimes.
Comment ralentir l’évolution de l’arthrose ?
On peut essayer d’agir sur les facteurs prédisposants :
- L’excès de poids nécessite un régime amaigrissant ;
- La correction des déformations (genu varum ou genu valgum) ;
- Le port de semelles de posturologie dans les chaussures de ville ET les chaussures de sport ;
- Avoir une pratique sportive variée et sans excès en favorisant les sports peu agressifs pour les genoux (natation, vélo, etc.) ;
- La stabilisation d’une instabilité du genou, lorsqu’elle est faite assez tôt, peut éviter une évolution précoce vers de l’arthrose (ligamentoplastie du LCA - ligament croisé antérieur -, stabilisation rotulienne, réparations méniscales…) ;
- L’accumulation de gravier cartilagineux peut parfois justifier un lavage articulaire ;
- Les injections d’acide hyaluronique peuvent aider à lubrifier le genou pour diminuer les contraintes sur le cartilage ;
- Les compléments alimentaires « chondroprotecteurs » tels que la chondraline aident à stabiliser les lésions d’arthrose en « renforçant » la structure du cartilage.
L’objectif de ces mesures de prévention est avant tout d’éviter ou de retarder le plus possible le recours à un traitement radical tel que la prothèse du genou.
Et si ça ne suffit pas ?
Lorsque l’arthrose est très évoluée, aucun traitement médical ou chirurgical conservateur n’est plus efficace. Le genou est douloureux et trop enraidi et la marche devient difficile. Parfois même, le simple fait de rester assis peut être insupportable. À ce stade, il est alors temps de parler de prothèse de genou.
Cette opération consiste à remplacer le cartilage usé par un cartilage de synthèse. C’est la prothèse de genou. Selon l’importance de l’usure, on peut remplacer toutes les surfaces articulaires (prothèse totale du genou, ou PTG) ou seulement une partie (prothèse unicompartimentaire du genou, ou PUC).
Aujourd’hui, la durée de vie de ces prothèses excède les 25 ans. Toutefois, on ne propose qu’exceptionnellement une prothèse à des patients de moins de 50 ans. Dans l’idéal, on essaie d’attendre 60 ans pour une prothèse totale de genou et 55 ans pour une PUC.
Quelques maladies du genou liées à l’arthrose
Les maladies rhumatismales :
De nombreuses pathologies sont directement ou indirectement liées à l’arthrose du genou. Certaines maladies dites « métaboliques » ou « rhumatismales » peuvent occasionner une usure accélérée du genou. On ne parle pas toujours d’arthrose, mais d’arthrite.
Les Anglo-saxons ont choisi d’utiliser un seul mot pour parler de toutes ces maladies destructrices des articulations : « arthritis ».
Ainsi, les arthrites comme la polyarthrite, les rhumatismes psoriasiques ou la chondrocalcinose sont fréquemment à l’origine d’une destruction articulaire. Dans le genou, cela se manifeste de la même manière que l’arthrose, mais souvent de façon plus sévère et précoce.
Ces maladies sont prises en charge conjointement avec un médecin rhumatologue, qui est un spécialiste des maladies articulaires. Lorsque le traitement médical n’est plus possible ou qu’il est dépassé, le chirurgien orthopédique prend le relais.
Les traumatismes et leurs conséquences :
Les articulations sont très sensibles aux traumatismes. Le genou, comme d’autres articulations, est fragile.
Ainsi, certaines pathologies traumatiques des genoux sont parfois à l’origine de l’arthrose du genou :
- Fractures articulaires du genou ;
- Fracture modifiant l’axe du membre inférieur (ce qu’on appelle un cal vicieux) ;
- Entorses mal soignées ou instabilités résiduelles ;
- Microtraumatismes répétés (joggers par exemple) ;
- Fissures des ménisques des genoux.
Que retenir ?
L’arthrose de genou est progressive et longtemps bien tolérée.
Il faut essayer de prévenir son apparition, surtout quand il y a des facteurs prédisposants (genu varum/valgum), surpoids, hérédité…).
Le traitement médical est longtemps efficace.
Quand le traitement médical n’est plus actif, il existe des solutions chirurgicales très efficaces et adaptées au cas par cas.
Les prothèses de genou donnent des très bons résultats.
Quand consulter ?
Un genou ne doit pas être douloureux. Une douleur qui dure doit faire consulter.
Une déformation progressive des genoux.
Des sensations de grincements ou craquements dans les genoux.
Une grande déformation dès le jeune âge (jeune adulte), car il est parfois possible de corriger les déformations.
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